SalariéEs en lutte et Décroissance
Par les.escargots.cauchoix

SalariéEs en lutte et Décroissance
Aujourd’hui, j’apprends que le 28 septembre dernier, le groupe Unilever a annoncé son projet de fermeture de l’usine FRALIB située à Gémenos. Une cinquantaine de copain-ines HavraisEs y travaillent depuis une dizaine d’années suite à une délocalisation de l’usine du Havre.
Et une question me vient : unE objecteurICE de croissance peut-il-elle se réjouir d’une telle nouvelle ? Cette entreprise fabrique d’immondes sachets de thé. Un vrai symbole de notre société de consommation : ils sont conçus pour infuser vite, d’un goût standardisé et producteurs de déchets.
Mon sentiment devrait être «super, une usine à merde en moins» et bien non !! Être objecteur de croissance pour moi, c’est avant tout être contre le capitalisme. Je suis solidaire avec tous les exploités de ce système.
Je ne suis pas contre l’industrialisation, ni le progrès mais contre l’utilisation qui en est faite par le capitalisme. Les technologies ne sont plus au service de l’homme mais des exploiteurs.
Aujourd’hui, alors que les fermetures d’usines et les restructurations s’abattent à un rythme effréné, alors que le productivisme et le culte de la croissance nous conduisent à notre perte, il faut plus que jamais nous réapproprier nos outils de travail et les technologies.
Puisque l’on recherche un entrepreneur pour cette usine, j’invite touTEs ces salariéEs à se porter candidatE. Je suis sûr qu’avec leur connaissance et expérience, ils-elles peuvent proposer un produit bien plus respectueux de l’environnement dans une organisation non hiérarchisée qui laisse la place à la créativité et aux savoirs-faire de chaque individu, tout en respectant l’Homme et son environnement.
Dans ce cadre et pour les soutenir, je vous invite à signer cette pétition :
Et opter pour le boycott du sachet de thé (essayer le vrac, c’est l’adopter) :
http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/
@v Franck @v
Textes très inspirés de ces sources : Le Monde libertaire, Haute-Normandie Décroissance
Crédit photos : Danactu Résistance,
Quand bien même je n’aurais probablement pas rédigé ce papier de la manière dont il l’a été, je le dis très tranquillement cette idée qu’il faut en tout remettre les moyens au service des fins et non pas l’inverse me semble frappée au coin du bon sens.
Le progrès en soi n’est certes pas à décrier dès lors qu’il est au service des hommes, de tous les hommes et non au bénéfice de quelques minorités qui exploitent tout , la vie, les êtres, la nature et le temps.
Solidaires pour remplacer le productivisme réducteur de vie et de bien être, telle sera la condition incontournable des engagements citoyens futurs au service d’un monde plus juste et plus harmonieux.