Des socialistes hauts normands dans la clarté, le courage, la créativité
Par Denis
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21 Mai, 2008 • Catégorie(s):
Comme lors des élections présidentielles, le positionnement des socialistes hauts-normands en vue du congrès relèvent du p’t ben qu’oui, p’t ben que non. Autrement dit, la majorité des eurois et des seino-marins attendent de voir dans quel sens tourne le vent.
D’ores et déjà, vous aurez un aperçu des signataires de l’appel Clarté, courage, créativité sur cette page. Vous y trouverez 3 eurois et 1 seino-marin. vous pouvez d’ailleurs associer votre nom à la liste si vous pensez que la candidature de Bertrand Delanoë au poste de 1er fédéral est la meilleure pour notre Parti. J’avoue que j’apprécie cette démarche que le Maire de Paris est le seul, pour l’heure, à avoir choisi.
Pour un congrès utile et serein, version ségoliste de Clarté, courage, créativité, les seuls signataires publics sont les 1ers fédéraux qui se sont rangés sous la bannière de la gazelle. On est loin de la folie participative que j’avais adorée chez Désirs d’avenir et qui lui manque tant aujourd’hui, tellement la volonté de contrôle l’emporte sur d’autres considérations.
Pour Pierre Moscovici, l’heure est toujours à tenter une alliance des contraires, alors que la discussion continue avec Arnaud Montebourg, Laurent Fabius et Martine Aubry. Crédible en tant qu’homme, sa candidature me semble moins crédible sur le plan de la cohérence politique. Quant aux autres Dolez, Filloche et Mélenchon, ils sont en pleine indigestion de la déclaration de principes… Et puis aux abonnés absents : Emmanuelli et Hamon que j’ai tenté en vain de contacter. Que voulez-vous qu’un petit secrétaire intéressât de si grands hommes ? Et puis avec tous ces ponts… Pierre Larrouturou vient de me contacter. Je désespérais !
Faire le choix d’un homme ou d’une femme dès aujourd’hui procède du courage et de la clarté nécessaire. Cela ne signifie pas, contrairement à ce que prétendent Moscovici ou Montebourg, que nous engageons pour un candidat ou une candidate pour 2012. Certes, c’est dans 4 ans. Bertrand Delanoë aura sans doute à coeur d’épaissir son trait présidentiel qui lui fait si cruellement défaut aujourd’hui. Ségolène Royal aura le temps de se préparer et de trouver une ligne, elle qui a fait le choix courageux du non cumul des mandats à l’instar du Maire de Paris. Quant à DSK, il reste la personnalité préférée de la droite et du centre pour être le candidat de la gauche. Il devra nous montrer un engagement clairement de gauche et à gauche. Mais Sarkozy en l’envoyant au FMI a manoeuvré très habilement, sachant que la gauche de la gauche aura du mal à avaler DSK comme représentant de la gauche au 2ième tour de la Présidentielle de 2012.
Bonjour Denis,
Plutot qu’entrer dans la polémique sur le bien fondé du choix de Delanoe comme premier secrétaire du PS et de la conception qu’on peut se faire du socialisme « rénové »,je t’invite ainsi que tes lecteurs à découvrir l’article le concernant dans le journal les Echos(je sais ,les Echos…)du 22 mai 2008,n°20176.Tu pourras peut-etre me donner qq clefs qui permettent à l’indécrottable mélanchoniste que je persiste à etre, de ne pas rester à quai.
Bien à toi jp
@Jean-Paul
Je suis comme toi. Je suis halluciné des mots de Delanoë dans le livre qu’il vient d’écrire au point où je me pose de très sérieuses questions.
Autant le texte me semble de gauche. Il en avait épuré le côté gestionnariste bon teint. Et là, plouf dans l’eau profonde du libéralisme de gauche et le travaillisme à la Jospin. Et même En la matière, DSK va finir par m’apparaître plus à gauche.
Je suis profondément déçu de ce qui vient de se passer. C’est un grand signe d’immaturité politique. J’ai aussi la sensation de m’être fait avoir par des mots. J’avoue ma grande lassitude. Je me réserve pour la suite.