Sarkoléon, irresponsable, allonge la liste des cocus de la politique
Par Denis


Le Conseil constitutionnel vient donc de censurer le crédit d’impôts pour les intérêts des crédits immobiliers contractés avant le 6 mai. Très sérieusement, lors d’une interview réalisée auprès du journal Sud-Ouest, il s’est déclaré de fait irresponsable : « Adressez-vous au Conseil constitutionnel« . Prolongeant les propos de son ami président, le 1er ministre, devenu symbole du trou noir du sarkozysme, a déclaré très sérieusement dans le Monde d’hier : « Ce n’est pas de notre fait. C’est le Conseil constitutionnel qui nous l’interdit. »
Comment un avocat, ancien ministre, candidat à la Présidence de la République devenu aujourd’hui super-ministre peut-il ignorer l’impossibilité de l’application du principe de rétroactivité commué – élégamment- en non respect du principe d’égalité devant la loi ? Les attendus de la décision des sages présidés par Jean-Louis Debré sont bien moins condescendants vis à vis du Président de la République. Ils relèvent la vacuité d’une mesure dont les effets sur l’économie restent à mesurer. Le crédit d’impôt risque, en contribuant à inciter à emprunter, à augmenter les prix. Au final, c’est chou blanc de blanc.
Sur France Inter, Julien, ce matin, avoue avoir voté pour Sarkoléon parce qu’il avait su toucher son égoïsme. Pour Julien et pour tant d’autres, je leur conseille d’adhérer à l’association des cocus de garde.
NB Je tiens, par avance, à m’excuser auprès des responsables de l’association du trafic que pourraient engendrer des socialistes hilares.