Clonage thérapeutique et greffe de neurones

Par Denis

• 8 Avr, 2008 • Catégorie(s): Santé

Alors que nous apprenions que l’ecstasy ne rendait pas spécialement intelligent, voire pire, les bonnes nouvelles s’amoncellent du côté des possibilités de réparer le ou les neurones qui peuvent ici ou là nous rester. Du fait d’un système cérébral « immature », les jeunes seraient les premiers concernés par la destruction massive de neurones due à l’emploi massif d’ecstasy.

1ière bonne nouvelle : une équipe américano-japonaise vient de trouver le moyen de cloner des cellules souches embryonnaires afin de traiter les souris atteintes de la maladie de Parkinson.

2ième bonne nouvelle : elle émane du CHU de Rouen. Bruno Gonzales et Arnaud Desfeux viennent de réussir l’impensable, en réalisant une greffe de neurones.

Comme quoi, en renversant la proposition de Paul Virilio, une technologie – l’ecstasy en l’occurrence – peut entraîner autre chose que le désastre qu’elle annonce toujours de manière endogène. Sauf que le transhumanisme que les techno-biologies, neuro-sciences, etc annoncent posent la question de leur accès. Et lorsqu’elles sont au service des intérêts financiers des uns, la cause transhumaniste devient celle de certains humains, rendus bien plus égaux que d’autres.

Pas sûr là encore que Paul Virilio ait raison en affirmant :

« L’homme se trouve renvoyé à lui-même. Il est arrivé au bout de tout, mais il n’est pas arrivé au bout de lui-même. »

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