Caricature de Mahomet : pas de plainte, la complainte !
Par Denis


A la lumière de la nouvelle publication de Charlie Hebdo, on mesure tout le « chemin parcouru » par les autorités du culte musulman dans notre pays. Et s’il n’y avait pas eu cette mobilisation historique du 11 janvier, comme en 2006, elles se seraient une fois de plus lâchement alignées sur les positions du grand Mufti du Caire, Mohammed Amin al-Husseini, qui vient de parler d’acte raciste pour qualifier la caricature de Luz.
Que penser alors des propos du Président de l’UOIF, Amar Lasfar, qui invoquait l’État de Droit pour justifier les plaintes des associations du culte musulman en 2006 ? Pourquoi ne l’invoque-t-il pas aujourd’hui ? Pourquoi ne porte-t-il pas plainte ?
Notre ami, le Roi ?
Afin d’éviter de cautionner la présence de « caricatures blasphématoires« , les autorités marocaines n’ont pas souhaité s’associer à la grande marche parisienne de dimanche dernier. Le ministre de la communication du royaume du Maroc a justifié l’absence de dignitaires marocains par le fait que les caricatures du prophète aviveraient, je cite, « les sentiments de haine contre l’Islam et les Musulmans« . Le Maroc est un des financeurs principaux des associations du culte musulman.
Paradoxe suprême : les Chiites du Hezbollah ont condamné et dénoncé l’horreur des attaques qui ont engendré la mort de 17 Français. Rappelons que 4 d’entre eux étaient de confession juive. Nous n’avons décidément rien compris à ce qui était en train de se passer au Moyen-Orient.