Le changement social-libéral, c’est maintenant !
Par Denis


L’épisode de Florange nous rappelle la nature profonde des sociaux-libéraux au pouvoir. Lorsque ce pauvre Montebourg nous a parlé de nationalisation temporaire, même la droite colbertiste, jacobine et bonapartiste était prête à y souscrire. La décision de ne rien faire – endossée par l’ancien professeur d’allemand nantais devenu 1er ministre – est-elle l’expression d’un manque d’ambition, d’une grande incompétence incompréhension ou du génome politique de François Hollande ?
L’odeur dérangeante du conflit d’intérêts permanent
Michaël Moglia vient d’annoncer dans une tribune publiée dans Libération son départ du Parti Socialiste. Il a compris, comme Jean-Luc Mélenchon, que l’aile gauche du Parti Socialiste incarnée hier par Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, aujourd’hui par Marie-Noëlle Lienemann, Henri Emmanuelli, Gérard Filoche et quelques autres était une caution morale, un pot de miel et un blanc-seing à faire une politique social-libérale à la Blair, Schröder ou Zapatero. La réalité de ce parti, c’est qu’il n’a plus aucune espèce d’autonomie idéologique vis à vis d’un pouvoir économique dont il entend plus que jamais accompagner les orientations et servir les intérêts. Sous Jospin, nous avons eu droit au PACS alors que DSK inventait les stocks-options. Sous Hollande, nous avons droit au mariage pour tous, alors que la France vient de valider la règle des 3% sous l’action de conseillers des banques françaises.
Daniel Cohen , conseiller de François Hollande, est au conseil de surveillance de la banque Lazard. Il est un des spécialistes de la dette souveraine. Jean-Hervé Lorenzi est membre du conseil d’administration de BNP Paribas Assurances, du Crédit Foncier de France notamment. Ils avaient appelé à voter François Hollande au 2e tour de l’élection présidentielle de 2012.
Crédit photos : Perspective Monde ; Le site de Michaël Moglia.
@Denis,
N’était-ce pas prémonitoire?
http://www.voie-militante.com/politique/elections/plan-bataille-financiers-apres-elections/
@Yann
Aurons-nous le choix, si nous ne voulons pas continuer de mourir sous assistance bancaire, de sortir de l’euro ?
@Denis
Notre oligarchie est prête à nous ruiner pour tenter de sauver sa monnaie, C’est une cascade d’engagements, une fuite en avant suicidaire. Pour paraphraser Churchill on aura la ruine et la sortie de la monnaie si cela continue.
Je ne sais si il y a beaucoup d’exemples dans l’histoire ou la monnaie de moyen politique est devenu le but ultime d’une politique « tout faire pour sauver l’Euro dans sa configuration actuelle » et non pas mettre la monnaie au service d’une politique économique.
@Yann
La sortie de l’euro, ce sera la ruine pour tous et pour les plus riches ! Mais ce sera, je pense, la ruine pour les plus démunis si nous restons dans l’euro.
@Denis
Le choix est une fin sans agonie ou une agonie sans fin…avec quand même une fin à la fin :+)
@Yann
Allons pour la fin sans agonie, alors.
@Denis
Oui mais ce sont d’autres qui choisissent pour nous…