La vilaine dame
Par Denis


Ma fille a 3 ans et, voyant Madame Le Pen à la télévision hier soir, elle l’a qualifiée spontanément de « vilaine dame« . Sans doute, avait-elle fait l’association entre la représentante du Front National et un de ces personnages de fée Carabosse qui peuple les livres que nous lui lisons, sa mère et moi.
Débattre malgré tout
Emmanuel Macron a eu raison d’aller ferrailler, hier soir, face à la vilaine dame. Non, le candidat En Marche ne s’est pas sali. C’est Madame Le Pen qui a passé son temps de parole à salir la France de sa brutalité, de ses mensonges, de ses approximations, de son incompétence. Chirac, en 2002, s’est comporté comme un pleutre, au regard des casseroles qui ont amené la justice à le condamner à 2 ans de prison avec sursis. Et dire que Mélenchon, capable à l’époque d’appeler à voter pour cette crapule de droite, a aujourd’hui du mal à dire de voter Macron ! Pauvre type.
Damien
Ce matin, Damien, qui ne savait pas pour qui voter hier, s’est décidé à voter Macron. Il faut dire que la Le Pen a réussi, au terme de sa pitoyable prestation, où elle a mélangé écu et euro, monnaie de compte et moyen de paiement, à amener 12% de ses propres électeurs à se décider à voter Macron. Quelle performance ! Le patriarche de la famille Le Pen a même dit que sa fille avait manqué de hauteur. Normal pour les bas de plafond.
Errare humanum est…
J’ai toujours cru que Madame Le Pen ne croyait pas un traitre mot de ce qu’elle nous racontait. Cette avocate minable qui n’a jamais plaidé, au destin professionnel chaotique, a fini par être mise sous la tutelle de son père au service juridique du Front National. En 2010, elle finira par illuminer de sa décoloration l’esprit malingre des anciens pétainistes et autres militants de l’OAS sortis du cimetière de l’histoire. Hier soir, nous avons vu le le visage d’une fainéasse , qui, face à Emmanuel Macron, n’avait pas d’autre choix que de pourrir le débat. Comment pouvait-il en être autrement ?
C’est certain que Mélenchon, lors ce ces élections a très mal mené sa barque.
Durant la campagne on a vu les différentes composantes de son mouvement s’entre-déchirer publiquement
Dés le soir du premier tour, le tribun est tombé de son piédestal. Il s’est ensuite mis à patauger lamentablement : incapable de donner une consigne de vote, incapable de dire pour qui il allait voter (courageux mais pas téméraire!), besoin de consulter 450. 000 personnes avant de prendre une décision.
Quant à son fameux questionnaire, il sent à plein nez l’hypocrisie et la malhonnêteté: tous les choix possibles ne sont pas proposés. On comprend pourquoi: selon certains médias le choix de son électorat pour « qui vous savez » avoisine les 25%!
P.H