L’eurofranc : le retour de notre souveraineté monétaire sans quitter l’euro !
Par Denis


Le concept d’eurofranc a été développé initialement, à droite, par Debout la République devenu Debout la France, le mouvement de Nicolas Dupont-Aignan. Il a été repris, à gauche, par Nouvelle Donne, le mouvement de Pierre Larrouturou. Que ce soit chez les souverainistes de droite ou bien les fédéralistes de gauche, il y a la conscience qu’un pays ne dispose plus d’aucune sorte de souveraineté dès lors qu’il ne peut plus battre monnaie. L’euro n’est pas la monnaie de l’Europe : l’euro est la monnaie de l’Allemagne !
Des différences
Chez les souverainistes, l’eurofranc doit se substituer à l’euro sur le marché intérieur, amenant le rétablissement du contrôle des changes et l’abandon de l’euro en tant que monnaie intérieure. Pour Nouvelle Donne, il s’agit de financer le revenu d’existence et limiter l’usage de cette monnaie aux marchés locaux et aux denrées alimentaires notamment. Une sorte d’argent de poche en quelque sorte ayant vocation à s’étendre ?
Osons la synthèse !
Dans les deux approches, si tout le monde est d’accord sur le maintien de la parité entre l’euro et l’eurofranc, le niveau de l’utilisation de la monnaie française n’est pas du tout la même. Je ne vois pas pourquoi il faudrait empêcher l’usage de l’euro sur le marché intérieur. Cette interdiction ne serait même pas tenable. Il suffit de voir ce qui se passe aujourd’hui au Royaume Uni, où tous les commerces britanniques acceptent d’être aujourd’hui payés en euros. L’avantage de la mise en œuvre de l’euro a été de faire disparaître les frais de change et la spéculation financière sur les taux de change des différentes monnaies nationales européennes. Il faut éviter que l’eurofranc fasse l’objet de spéculations.
Comme ce sont aujourd’hui les banques et l’État avec son déficit qui sont à l’origine de la création de monnaie, il faut que tous les emprunts accordés aux particuliers, à l’État et aux collectivités soient désormais libellés en eurofrancs. Un programme de rachat de la dette publique française détenue par les ressortissants français doit aussi se faire par la Banque de France sur la base de l’eurofranc, permettant la constitution d’importantes réserves en euros, utilisables par l’État français. Les échanges avec les pays européens et autres pays étrangers ne peuvent se faire qu’en euros ! La demande en eurofrancs doit donc être réservé au seul marché intérieur. Il ne peut y avoir de système de réassurance ou de titrisation d’emprunts, d’obligations ou d’actions libellés en eurofrancs, aux mains de banques étrangères.
« L’avantage de la mise en œuvre de l’euro a été de faire disparaître les frais de change et la spéculation financière sur les taux de change des différentes monnaies nationales européennes. Il faut éviter que l’euro-franc fasse l’objet de spéculations. »
tout est dit
sortir de l’euro est une connerie de première grandeur
@bobcestmoi
Et rester dans le système actuel est aussi une énorme connerie, qui nous amène à près de 6 millions de chômeurs (catégorie A->E). Rester dans l’euro, c’est accepter l’effondrement des classes moyennes et l’effondrement de notre pays.
@bobcestmoi
Dans les années 30 les gouvernants se sont désespérément accrochés à l’étalon or comme ils le font aujourd’hui avec l’Euro, ils promettait les feux de l’enfer et les invasions de sauterelles pour ceux qui en sortiraient…rien de bien neuf sous le soleil.
Marine dit merci aux grands prêtres de cette religion à laquelle il faut faire des sacrifices
http://www.voie-militante.com/politique/economie-et-social/hitler-ascension-hyperinflation/
« Même si l’hyperinflation a sérieusement sapé la République de Weimar, dans les faits, c’est bien la politique de rigueur imposée après la crise de 1929 qui a propulsé Hitler au pouvoir contrairement à ce qui est bien souvent répété. »