Le pétrole de shit est une vraie merde !
Par Yann

La fracturation hydraulique consiste à injecter du liquide sous pression dans une roche pour la fissurer afin de récupérer du pétrole ou du gaz, qui est souvent improprement nommé “pétrole ou gaz de schiste”.
Le liquide injecté est en général de l’eau contenant des additifs chimiques (environ 0.5%) et du sable, ou des billes de céramiques, qui empêchent que les petites fissures ne se referment une fois la pression redescendue. | ![]() |
En plus d’être très consommateur d’eau, ce procédé a l’inconvénient d’en produire une grande quantité contaminée. Mais grâce à un puissant lobbying riche de millions de dollars, les entreprises du secteur sont dispensées de respecter le « Resource Conservation and Recovery Act » (RCRA) qui impose aux autres industriels “normaux” un niveau de décontamination minimum de leurs rejets dans les milieux superficiels ou dans les nappes phréatiques. On ne va pas porter atteinte au business qui est l’outil de la renaissance de la glorieuse industrie de la grande Amérique blablabla… quand même !
Cela n’était pas suffisant, il leur fallait plus !
D’après le « San Francisco Chronicle », les régulateurs de la Californie donnaient depuis des années l’autorisation aux compagnies pétrolières d’injecter leurs eaux usées chargées de produits chimique dans les sources d’eau potable souterraines.
(…) Le journal a prouvé que 171 puits d’injection d’eau usée issues des activités pétrolières et gazière ont été autorisé officiellement dans des aquifères d’eau potable et révèle ainsi le scandale.
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Avec un baril descendu à $ 50, on peut légitiment imaginer que nombre de sociétés qui polluent les aquifères vont faire faillite, il n’y aura donc plus grand monde pour financer leur décontamination… à part bien sur le contribuable. |
Sources: http://naturealerte.blogspot.fr/, http://www.futura-sciences.com/
Crédit photos: http://unionrepublicaine.fr/, http://www.futura-sciences.com/