La fin des combustibles : état des réserves en pétrole et uranium
Par Denis
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30 Juil, 2007 • Catégorie(s):
Economie et social
Environnement
Claude Guéhan, interviewé sur le contrat signé entre la France et la Lybie sur la fourniture d’un réacteur nucléaire, a affirmé que le nucléaire était une énergie renouvelable. Cela vaut son pesant d’or. Evidemment, l’uranium est un combustible. Le procédé de production énergétique par fusion ne sera pas opérationnel d’ici 2050… dans le meilleur des cas. Période où l’uranium sera devenu rare et les déchets irradiés beaucoup moins.
Je ne saurai trop vous recommander la lecture de deux documents qui font le point sur l’état des réserves en uranium et en pétrole.
Malgré l’intérêt porté par la France sur les réserves et l’exploitation de l’uranium au Niger, nous importons 100% de l’uranium consommé. Le Niger n’est pas la France. A moins que… Je vous conseille de parcourir les quelques autres éclairages.
Autres éclairages : contaminations radio-actives au Niger, renversement de gouvernement au Niger, soutien d’Areva aux rebelles du Niger
Si ce procédé est opérationnel un jour, ce n’est pas avant 2100 que l’énergie pourra être produite par fusion au niveau commercial. Je pense plutôt qu’elle ne le sera jamais car les recherches inutiles, coûteuses et dangereuses de ce genre auront été arrêtées depuis longtemps devant des énergies renouvelables devenues abondantes et d’un coût très modéré, d’ici une trentaine d’années.
De leur côté, les réacteurs de 4e génération ne seront pas commercialisés avant 2040 et en très petit nombre.
Voir cette étude précise : http://futura24.site.voila.fr/nucle/generation4.htm
Comme la production d’uranium aura dépassé le peak uranium et sera en diminution constante, avec pour conséquence des arrêts avant terme de nombreux réacteurs, le déclin du nucléaire ne pourra pas être enrayer.
Raison de plus de développer toutes les énergies renouvelables, à grande échelle, et de faire des économies d’énergie.