Entente illégale pour limiter les salaires dans la silicon valley
Par Yann

Dans les années 2000, des entreprises de la Silicon Valley voulurent limiter l’augmentation des salaires et ainsi maximiser leurs bénéfices. Plusieurs célèbres entreprises se sont entendues pour ne pas démarcher mutuellement leurs salariés, en vue de les recruter. |
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Ces entreprises sont Google, Apple, Intel, Adobe, Intuit, LucasFilm et Pixar.
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Steve Jobs le fondateur d’Apple – « Santo subito » puis déifié dans la foulée à sa mort par ses adorateurs – fut une pièce maîtresse de cette entente illégale. Il a ainsi recruté de gré ou de force de nouveaux conspirateurs. Il a ainsi menacé Palm, en 2007, le pionnier des assistants personnels de poursuites judiciaires pour violation de brevets, s’il ne renonçait pas à débaucher ses salariés. La corruption des mœurs ne semble pas exclure l’adoration… Quelle triste passion que d’adorer ce genre de personnage ! |
Voila qui tranche avec la soupe médiatiques qui nous vend un soi-disant nouveau capitalisme de “types cools et sympas”.
Nous avons, là, à faire à de biens classiques requins du capitalisme. Rien de nouveau sous le soleil ! |
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Les 64.000 salariés s’estimant lésés ont monté une “Class action” afin de poursuivre ces entreprises. Pour éviter de longues et coûteuses procédures (et probablement de trop écorner leurs images!) les géants de la Silicon Valley ont préféré transiger, ils ont accepté de dédommager les plaignants en leur versant 324 millions de dollars afin de clore la procédure.
Sources : http://www.numerama.com/, http://www.01net.com/, http://www.tomsguide.fr/, http://m.lesechos.fr/, http://www.latribune.fr/
Crédit photos : http://www.gizmodo.fr, http://blog.cytalk.com/, http://lacolonnedefer.files.wordpress.com/