C’est donc la BCE qui décide maintenant de la politique Italienne ?
Par Yann
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9 Août, 2011 • Catégorie(s):
Economie et social
Depuis 30 ans les dirigeants européens, qu’ils soient de droite ou de gauche, sous l’influence de divers groupes de pression nous ont imposé un transfert de souveraineté qui, selon leurs dires, devait aller vers plus d’Europe. Dans les faits, le transfert progressif s’est fait en direction du marché, représenté par une oligarchie non démocratique.
Cette idéologie part du principe de base que seuls la création de richesses et les profits sont dignes d’intérêt dans la société moderne de ce début de XXième siècle.
La BCE exige des contreparties pour venir en aide à l’Italie
C’est donc la BCE et les groupes d’intérêt qui l’entourent qui décide maintenant de la politique générale d’un pays. Nos politiciens à très courte de vue n’ont pas vu ou cru à la gravité de la crise en marche depuis le crack de 2008. D’atermoiements en hésitations, ils se retrouvent maintenant privés de marges de manœuvre.
Ce qui est plus drôle c’est que le tout puissant marché à quand même besoin que l’Etat reste présent a minima, dans le seul but de le sauver lui-même de ses excès de cupidité qui le met en danger, tout cela aux frais des contribuables comme en 2008. Collectivisation des pertes et privatisation des bénéfices.
« Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. » Napoléon Bonaparte
