Nuit d’été en automne
Par Denis


Hier soir, vers 18 h 00, le thermomètre de ma voiture indiquait 20°. J’étais dans le Var à Draguignan et il pleuvait dru, au point où je me suis demandé à l’occasion de mon séjour en région PACA, si la Côte d’Azur n’était pas plus verte que ma belle Normandie !
Après deux heures et demi de route, la température indiquait toujours 18°. Fatigué, je décidais de m’arrêter vers minuit sur l’aire de repos de Savigny-lès-Beaune. Après avoir dormi du sommeil des justes (je pense en cet instant à mon ex beau-père Gaby Plume), je reprenais la route vers 1 h 15. A Auxerre, il était 2 heures du matin et le thermomètre indiquait 18°. Il est vrai que nous n’étions que le 17 octobre.
Tous les indicateurs au rouge
Vers 22 h 00, à l’occasion d’un ralentissement du fait de travaux avant le tunnel de Fourvière, il y avait sur les trois voies que comprenait la chaussée, deux files de camions sur 2 km. Autrement dit, plus le prix du carburant augmente, plus nous le consommons ! Le pétrole est devenu un bien Giffen.
Le mois de septembre 2012, malgré la fonte des glaces de l’antarctique Nord, est le 3ème mois de septembre le plus chaud qu’ait connu notre planète depuis 1880.
C’est la question existentielle des dernières décennies, on en a conscience, on en a les preuves. Et quoi ? Les questions à court terme sont plus importantes pour tout le monde, quittes à oblitérer le futur de nos enfants, et leur descendance.
Quel avenir pour les générations futures ? RAF (en breton, rien à faire, la traduction est ambigüe).
Il faut changer le monde, la tâche est rude.