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Du rôle du Pôle Ecologique du PS.

Par      • 7 Sep, 2009 • Catégorie(s): Politique  Politique    

Le Pôle Ecologique du Parti Socialiste porteur d’avenir pour la planète, le sera-t-il pour le Parti Socialiste ?

Le Pôle Ecologique du Parti Socialiste (PEPS) est une sensibilité à l’intérieur du parti. Il s’est constitué lors de la préparation du congrès de Reims (motion B), afin de proposer un projet résolument social et écologique. Constitué de militants et d’élus, il se définit comme un espace de dialogue et un outil de pression pour rendre le parti plus écologique.
Eric Loiselet (1er fédéral) en est un des co-animateurs, avec Christophe Caresche (député) et Géraud Guibert.

Le Pôle Ecologique du Parti Socialiste a organisé ses premières rencontres d’été les 27 et 28 août 2009, juste avant l’université de La Rochelle.
Le thème était : « Préparer Copenhague 2009 : quelles réponses de gauche à la crise climatique ? ».
Pendant une journée et demie, plusieurs tables rondes se sont succédées avec des témoignages et des interventions remarquables de personnalités issues des ONG environnementales, de la société civile, d’élus écologistes, socialistes, communistes…
Peu de langue de bois, peu de propos convenus, mais surtout du concret, avec des propositions et des rencontres fortes avec les autres partenaires de l’écologie française.

Bien-sûr le rapprochement avec Europe-Ecologie a été évoqué : comment rester insensible à l’attente des Français sur l’environnement et la passivité des partis traditionnels ?
La notion de double appartenance a été abordée, elle n’a pas été tranchée…
En attendant, les parlementaires présents on décidé de créer un intergroupe parlementaire « écolo » à l’Assemblée Nationale, et affaire à suivre, déjà 10 députés ont donné leur accord (Verts et PS).

Cette volonté publique de faire bouger les choses, et nos exigences ont eu un premier écho à l’université de La Rochelle, qui a pris une tournure plus écologique.
L’ultimatum de Copenhague, présenté par Sandrine Mathy (Réseau Action Climat), est maintenant repris dans le parti.
Nos idées avancent, il faut maintenant qu’elles se traduisent concrètement, dans les décisions. La taxe carbone en est une : il y a urgence à définir les moyens pour faire comprendre cette taxe et pour qu’elle soit stimulatrice, sans amplifier les injustices sociales déjà trop criantes et insupportables.

Résumer tous les échanges et perspectives de ces journées serait trop long et réducteur.
Pour en connaître plus, aller voir le site du Pôle Ecologique !

Bernard Martin, membre du Pôle Ecologique de l’Eure.

Crédit photos : Pôle Ecologique.

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Une Réponse »

  1. Salut Bernard.

    Ainsi donc, tu reprend le flambeau du pôle écologiste du PS que j’ai laissé tombé pour retourner chez les verts. Bon courage à toi pour la suite de cette aventure. apparemment tu n’est pas tout seul car Pascal Séjourné poursuit lui aussi dans cette voie.

    Comme tu le dit dans ton article, un rapprochement entre le pôle écolo et Europe-Écologie a été discuté aux journée d’été. On peut aussi dire, comme Eric Loiselet sur son blog (ericloiselet.fr), qu’il y a des « convergences évidentes » entre ces deux mouvements.
    je partage donc ce point de vu qu’il n’y a pas de désaccord idéologique entre nous. La différence porte sur la tactique, ou même plutôt sur la stratégie :

    – Si on pense tactique, la question est de savoir s’il est plus efficace d’agir de l’intérieur ou de l’extérieur du PS pour l’écologiser. Et là, quand on compare les 1,6 % de la motion du pôle écolo au congrès de Reims aux 16 % fait par la liste Europe-Écologie aux élections européennes, il n’y a pas photo. Entre ces deux chiffres il y a une petite virgule qui fait une énorme différence !!

    – Mais si l’on regarde plus loin, et pense en terme de stratégie la question est alors de savoir, comme tu le suggère en introduction de ton article, si le PS est réformable ou s’il est voué à un inexorable déclin. Dans le cas de la deuxième hypothèse, c’est alors aux écologistes de reprendre aux socialistes le flambeau de la gauche, comme les socialistes l’ont repris aux républicains jadis.
    Je penche donc personnellement pour la deuxième hypothèse (sinon je ne serais pas retourné chez les verts), mais je doit bien reconnaitre que là il n’y a rien de certain.

    Seul l’avenir nous le dira.

    A+ (on ne sera pas sans se revoir)