Le salafisme, l’ennemi intérieur de la France
Par Denis


Dans une guerre, il faut savoir clairement désigner l’ennemi. Les gouvernements français l’ont tout d’abord appelé Al Qaïda, puis l’État islamique et Daesh. Nous avons refusé l’évidence. C’est aujourd’hui contre la pratique salafiste de l’Islam dans notre propre pays que nous devons partir en guerre.
En 2003, Tariq Ramadan avait fait allégeance à ce courant de l’Islam qui prône que la loi d’un Dieu est au dessus de celle des hommes: « Il y a la tendance réformiste rationaliste et la tendance salafiste au sens où le salafisme essaie de rester fidèle aux fondements. Je suis de cette tendance-là, c’est-à-dire qu’il y a un certain nombre de principes qui sont pour moi fondamentaux, que je ne veux pas trahir en tant que musulman. » Il n’y a pas à discuter avec ce prédicateur dont l’idéologie repousse la femme à un sous-homme et prône l’application de la Charia. Cette homme n’a rien à faire sur le sol français.
Lorsque Edwy Plenel parle de gauche égarée en parlant de la rédaction de Charlie Hebdo, il oublie qu’il s’est peut-être lui-même égaré en allant débattre avec Tariq Ramadan. Il n’y a pas à être pour ou contre les musulmans, pour ou contre les juifs ou les catholiques. Nous sommes dans une République laïque et indivisible, où les communautarismes religieux ou d’autres sortes n’ont pas leur place. Si l’unité de notre pays est aujourd’hui clairement menacée, ce n’est pas par l’Islam, mais bien par cette pratique rigoriste de l’Islam que nous devons interdire sur notre territoire. L’interdire veut aussi dire en interdire le financement par des pays comme l’Arabie Saoudite, le Quatar ou les Émirats. Je ne peux que regretter la collusion d’intérêts de nos élites avec de tels pays ! Je pense notamment à l’ancien Président de la République française, Nicolas Sarkozy.
Nous avons trop tergiversé. Oui, la déchéance de nationalité pour les Français disposant de la double nationalité était une bonne idée. Reste le cas de Français embringués dans cette idéologie totalement incompatible avec les valeurs de la République. Combien sont-ils exactement ? Nous devons tourner notre appareil de renseignement intérieur vers ces gens qui, à l’instar de Tariq Ramadan, prêchent un Islam de haine vis à vis de l’ensemble des Français qu’ils considèrent comme des mécréants.
Le temps nous est compté et je n’ai pas envie que ma fille Emma se retrouve dans un pays où finisse par s’appliquer le scénario décrit par Michel Houellebecq dans son livre Soumission.