Fukushima : le scénario de la catastrophe nucléaire annoncée se précise !
Par Denis


Ce qui se passe au Japon est absolument terrifiant.
Le gouvernement japonais vient d’étendre le périmètre d’interdiction des vols aériens à 30 km autour de la centrale Fukushima n°1. Du fait du relâchement dans l’atmosphère de quantités de plus en plus importantes de vapeur d’eau fortement radioactive liées aux explosions des réacteurs 1 et 3 de la centrale Fukushima n°1, les autorités de la ville de Tokyo ont relevé un taux de radioactivité au dessus de la normale. Du fait des vents, la capitale située à 240 km de la centrale est sous la menace d’un nuage radioactif.
Hier soir, c’est le réacteur n°2 qui a explosé à son tour. Les Japonais ont dû faire appel à l’armée américaine pour éteindre un incendie au niveau de la piscine du réacteur 4, qui contient les barres de combustible usagé. Si ces barres se retrouvaient hors d’eau, « elles se mettraient à brûler spontanément pour atteindre 2200°C », selon un ingénieur nucléaire américain. Ces barres « pourraient envoyer dans l’atmosphère des doses 10 fois plus fortes qu’un cœur de réacteur fondu ». Il semblerait également qu’un incendie se soit déclaré au niveau du cœur de l’un des réacteurs indiquant que la fusion aurait pu atteindre l’enceinte de confinement. Cette information reste à vérifier. La radioactivité est passé à 400 millisieverts par heure à proximité du réacteur n°3, à comprarer avec la dose critique de 100 millisieverts à l’année !!! A 160 km de la centrale, le porte-avions Ronald Reagan a été exposé, hier après-midi, pendant 1 heure à un niveau de radioactivité équivalent à celui d’une période d’un mois. Les bâtiments de la flotte américaine ont dû être aussitôt repositionnés de façon à ne pas exposer leurs équipages.
Du fait de l’augmentation croissante de la radioactivité , sur les 800 travailleurs présents dans le site de la centrale Fukushima n°1, il n’en reste désormais plus que 50 sur place. Nos pensées vont aux militaires japonais et américains ainsi qu’aux techniciens civils qui tentent par tous les moyens de refroidir les réacteurs. Le destin du Japon est, en grande partie, entre leurs mains. Hier, sur France Info, un Français expliquait que l’un de ses amis japonais qui intervenait sur la centrale lui avait dit… au revoir.
400 millisieverts ?
Crédit photos : le Courrier picard