Fin de partie économique en vue pour le Japon
Par Yann

Le japon est aujourd’hui un zombie financier et l’ombre de ce qu’il était :
- une population en baisse qui a perdue 244 000 habitants en 2013 ;
- une baisse de l’épargne causée par l’augmentation du nombre de retraités;
- un taux de natalité de 1.25 enfants par femme ;
- 2 décennies de stagnation, la richesse par habitant n’étant stabilisée que par la baisse de la population ;
- une dette public de près de 250% du PIB ;
- un budget financé à plus de 50% par la dette ;
- un appareil productif délocalisé en Chine et dans les pays émergents d’Asie ;
- La concurrence exacerbée des Chinois ou Coréens (Comment le Japon a été évincé par la Chine en Asie ) ;
- Entre juillet et septembre, un chute du PIB de 1,9% et de 0.4% en octobre ;
- une crise énergétique à cause de Fukushima.
Le gouvernement actuel venant d’échouer avec sa politique de création monétaire massive à décidé de… rendre encore plus massive sa politique de création monétaire. Ces politiques ne sont que des soins palliatifs caractéristiques de la fin de vie d’un système. |
![]() Abenomics, bulle qui se degonfle |
![]() Retraité japonais |
Les japonais, afin d’économiser pour leurs retraites, ont acheté depuis des décennies des obligations gouvernementales (dettes du japon). Ils croient naïvement que l’État a gardé leur argent. C’est faux ! Il a disparu depuis bien longtemps dans les nombreux plans de relance inefficaces. |
Maintenant qu’ils sont de plus en plus nombreux à partir à la retraite ils vendent leurs obligations gouvernementales…mais quel fous accepterait d’acheter la dette d’un pays déjà endetté à 250%? aucun! alors c’est la banque centrale japonaise qui est obligée de le faire. Si elle ne rachetait pas les dettes de l’état Japonais toutes ces économies placées dans des dettes gouvernementales disparaîtraient purement et simplement. | ![]() |
![]() |
«Encore un moment, monsieur le bourreau» |
Sources : RFI, , Zero Hedge, Wikipedia, Les Echos, WallStreet Journal, La Tribune,
La chronique Agora, Bloomberg
Crédits photos : Or Argent, Media Film, Les Crises, Ici Japon