Parti Socialiste : Dominique Gambier débarqué du bureau fédéral de Seine-Maritime
Par Denis


En 2006, Dominique Gambier et moi-même soutenions Ségolène Royal. Pour qu’elle gagne, nous y avons mis, à l’époque, beaucoup d’énergie, beaucoup de nous-mêmes. C’est dans l’adversité que nous avions appris à nous connaître, à nous apprécier. Les nombreuses irrégularités constatées à l’occasion des primaires de 2007, liées à des pratiques barbouzardes en Seine-Maritime, furent dénoncées en leur temps par Yvon Graïc, qui était le représentant régional de Désir d’avenir. Guillaume Bachelay et ses affidés, aux ordres de Laurent Fabius, mirent beaucoup d’énergie à l’époque pour faire perdre la candidate socialiste, alors qu’elle était donnée gagnante en décembre 2006. En Seine-Maritime, les secrétaires de section aux ordres condamnèrent l’accès au matériel électoral. François Hollande était alors 1er secrétaire. Il avait tout intérêt à les laisser faire. Une fois l’élection passée, Guillaume Bachelay s’attela à continuer de cracher sur la candidate socialiste en signant « Désert d’avenir« , un pamphlet à la gloire de Ségolène Royal. Il est aujourd’hui le numéro 2 du Parti Socialiste. Claude Bartolone, qui signa en 2007 « Une élection imperdable » est aujourd’hui Président de l’Assemblée Nationale. Comprenne qui pourra !
Ministre pour bons et loyaux services ?
Le temps passe et les pratiques des Fabius, Bachelay, Bouillon continuent de se perpétuer en Seine-Maritime et ailleurs. Elles sont fondées sur la volonté de dominer l’autre, de l’écraser et de l’humilier. En guise de remerciement pour son soutien à François Hollande, Dominique Gambier, maire socialiste de Deville-lès-Rouen, vient d’en faire les frais, puisqu’il vient d’être débarqué comme un malpropre du bureau fédéral du Parti Socialiste de Seine-Maritime, comme je le fus par des Léonard, Contremoulin en 2008 dans la fédération de l’Eure !
Sur son blog, Dominique rappelle à ceux qui n’auraient pas de mémoire que Laurent Fabius dont les maîtres politiques sont Machiavel, Guy Mollet et François Mitterrand avait associé François Hollande à la « gauche molle« . Sans doute, n’avait-il pas tort, oubliant au passage qu’il fut l’instigateur du virage néo-libéral du Parti Socialiste en 1984. Le Président de la République, en reconnaissance de ses faits d’armes, en a fait son ministre des Affaires étrangères.