Game over… Je quitte le Parti Socialiste !
Par Denis


Mes très chers camarades,
Je vous annonce mon départ sans retour du Parti Socialiste. J’ai ce soir, devant mes camarades de section, expliqué les raisons de mon choix.
Sachez que c’est pour moi une terrible déchirure dont il me faudra faire le deuil. Tant de travail, tant de temps passé durant ces 3 dernières années : la création de la section de Brionne (de 2 à 20 militants en 2 ans) ; mon engagement au sein de Rénover Maintenant, de Désirs d’avenir aux côtés de Ségolène Royal ; le travail au sein de la commission Rénovation avec Michel Champredon ; ma candidature au Conseil général ; le blog Voie Militante ; notre publication socialiste sur le canton de Brionne ; 2 candidatures au poste de 1er fédéral ; les heures passées à défendre la motion C. J’ai la sensation de m’être donné totalement à la tâche. Aux côtés de mes camarades de section et de mes amis, j’ai passé de magnifiques moments. J’y ai fait des rencontres admirables. Je ne suis pas amer de cette expérience. Tout au contraire !
Ne croyez pas non plus que je fais le choix de quitter le PS sous la pression de quelques malfaisants, comme a pu si bien le dire Vincent Peillon. Les concernant, notamment dans cette fédération, je parlerais davantage de joyeux imbéciles et de bien petites gens qui n’ont avant tout que le grand souci d’eux-mêmes. Je n’ai pas le talent de l’ancien député de la Somme. Vous me pardonnerez.
Dès 2006, j’ai été surpris, au sein de ce Parti, de ce goût si prononcé pour l’autodestruction. Dans nos guerres internes, nous perdons une énergie considérable, nous empêchant de nous concentrer sur l’essentiel. Je n’épiloguerai pas sur la haine – oui, la haine – telle qu’elle a pu s’exprimer à l’égard de Ségolène Royal, des coups tordus, de la prégnance du rapport alimentaire des élus à la politique, de l’incapacité à additionner les contraires et de la capacité à soustraire les différences. Quel triste sort avons-nous réservé à ces jeunes militants engagés à nos côtés ? Je pense à Arnaud qui a rejoint le Modem. Quel gâchis !
L’expérience que j’ai de ces 3 années m’amène – hélas – à un constat très sévère et sans appel sur le Parti Socialiste. J’ai aujourd’hui tant de choses à faire. Et j’avoue préférer très largement Éros à Thanatos. Vous ne m’en voudrez pas. Je n’abandonne pas le champ de la politique pour autant, même si je suis de plus en plus convaincu, nourri de ces 3 années, qu’il s’agit d’un mode d’accompagnement du temps qui passe. Je vais prendre quelques mois de réflexion avant de décider de ce que je ferai.
Pour finir sur une note plus fraîche, je voudrais dire à Jean-Louis Destans que je veux bien m’occuper de sa future candidature aux sénatoriales. Peut-être qu’avec quelqu’un qui n’a aucune compréhension de la politique, comme il aimât tant à le répéter, il pourra sans doute gagner ce qu’il n’a, pour l’heure, jamais réussi à conquérir.
Bien à vous tous,
Denis Szalkowski.
Les bras m’en tombent…Je n’aurai jamais pensé que tu quitterais le PS. Bien qu’on soit loin d’être toujours d’accord sur certains sujets, j’ai toujours toujours admiré ton esprit combattif, ton honnêteté intellectuelle (quand elle ne devient pas idéologique), et ta capacité à dialoguer. Visiblement, tes capacités ont attiré sur toi les foudres des médiocres…et je te rejoins complètement quand tu parles de » la prégnance du rapport alimentaire des élus à la politique » (j’aurais tant aimé que tu le reconnaisses plus tôt).
Ce sont les socialistes et les électeurs de gauche de Brionne et du canton qui ont tout à perdre. J’espère simplement que tu ne rejoindras pas les rangs du PC brionnais :).
Encore félicitations pour ton parcours et ton combat, tu consteras qu’il est doux de prendre du recul pendant quelques mois (défoules-toi sur quelques stères de bois), profites-en pour te ressourcer en famille. Mais le ver est dans la pomme, et je sais que tu reviendras sur le devant de la scène, tôt ou tard.
Bien à toi
David
Hier soir, Denis, j’ai lu ta lettre de démission devant le Conseil Fédéral du PS eurois. Certains camarades m’ont montré du doigt, d’autres m’ont moqué, d’autres encore m’ont remercié… l’exercice n’était pas facile, la tâche plutôt lourde. Mais je l’ai assumée par amitié pour toi Denis, par respect de ta décision, même si cela me fait chier que tu partes.
A l’issue de la lecture de ta lettre certains camarades ont jugé malin de se réjouir de ton départ, en aparté, ou pire, publiquement, comme au bon vieux temps des commissaires politiques. Comment peut-on se réjouir de cela? Après tout le travail que tu rappelles… qui sont ces gens pour remettre en cause tout cela, sans avoir pris le temps de te connaitre, de te rencontrer, de te filer un coup de main dans ta campagne?
Hier soir, j’ai vu de la haine, du ressentiment, du mépris dans le regard de ceux qui étaient tes camarades, quand il s’agissait d’expliquer les raisons de ton départ… quel spectacle, quelle tristesse…
Quelque part j’explique ces comportements par de la jalousie. Jalousie vis à vis de ta liberté Denis, vis à vis de ce que tu véhicules, de ce que tu représentes, jalousie vis à vis de ta capacité à mobiliser, à construire des réseaux, à tisser des liens, à créer une dynamique. Toi tu as cette force….
Bonne route Denis… quelque chose me dit que quelque soit le chemin que tu prendras, nous serons amenés à nous croiser…
Bien dommage ! A l’heure où le combat interne est plus que jamais d’actualité.
Bon vent camarade !
Que dire, je crois qu’hier a été la mauvaise nouvelle de cette fin d’année, si certain se réjouisse au sein du parti je leur dis juste, qu’ils ne savent pas ce qu’ils perdent, hier à la dernière minute j’ai renoncé à aller au conseil fédéral, mon sixième sens peut être. Et vue la réaction de nos cher « camarades » à Evreux je pense que mon calme aurait été mis a rude épreuve. Sinon bon vent à toi on respecte ton choix comme j’ai dit hier tu es un homme de conviction et de moral et tu le prouves encore aujourd’hui. Mais sache que tu vas nous manquer dans cette section de Brionne.
Bien content de ne pas avoir assisté au mauvais spectacle des réactions de l’assemblée du CF.
Tu as certainement fait le bon choix Denis, notre fédération ne te mérite pas.
Denis est mon frère d’idées.
J’ai évidemment très mal pris sa décision, mais je l’accepte car je le respecte trop pour essayer de le faire changer d’avis.
Ca me désole mais le pire c’est qu’en même temps je le comprends…
Il est plein de ressources. Il y a fort à parier que son avenir sera rose, même si c’est un rose différent !
Je ne sais quoi dire…Je ne suis visiblement pas le seul à être sans voix voir déçu par cette annonce. Déçu car tu représentais le militant, le vrai. Celui qui ce bat pour ses idées, ses convictions et qui n’a pas peur d’aller au front pour les défendre. Je prends un réel plaisir à lire tes articles, ils sont toujours pleins de bon sens, de franchise et d’honnêteté. La partie sombre du PS a encore gagné une bataille mais je suis convaincu que tu n’abandonneras pas totalement. Malheureusement, le PS local n’est que le triste reflet de ce qu’il se passe au niveau national. Tu vas beaucoup manquer à cette section de Brionne et aux autres visiteurs de ce blog. Bonne Continuation.
je suis degoutee de ta decision.Avec espoir ,j’aimerai que tu reviennes vers nous apres tes mois de reflexions.j’espere que tu vas continuer ce blog
et si tu continues pas toi meme,je compte sur les autres pour garder la main.
Après le funeste congrés de Reims la question me taraudait : « Qu’est ce que je fous dans cette pétaudière appelée le PS ? » . Mais « de ou à » gauche , je décide , non je n’ai pas décidé, par paresse je reste . Denis lui est parti . Il était impliqué lui !! . Mais se battre contre des moulins à vent , que dis-je des Contremoulin(s) à vent fatigue ….Lorsqu’ on est honnête , fonciérement honnête , le carriérisme , le manque de convictions ( Il faut avoir assisté au congrés fédéral pour prendre conscience de l’âpreté des combats pour le pouvoir loin des préoccupations des français, bref loin de la politique dans sa noblesse … ) usent . Donc il est parti…
Peut être reviendra-t-il quand le PS aura un programme pour l’éducation , la santé, la justice , la recherche ,l’économie etc…, un programme fédérateur loin des ambitions personnelles , quand il cessera d’être un parti d’élus avides de pouvoir et d’opposants stériles pour devenir un parti de gouvernement avec un programme qui donne sinon à rêver , du moins à espérer , un PROGRAMME de ( ou à ) gauche, alors qui sait… ils seront peut-être nombreux à revenir , et alors en 2017…( en 2017 , Martine , Laurent , Ségolène…et consorts se seront auto-détruits, enfin espérons…quoique l’ambition aidant….).
Bon vent Denis .
Réflexion faite , c ‘est par ladrerie que je suis resté au PS et non par paresse .En bon normand , j’ai payé , j’en profite jusqu’au bout . Il faut savoir rentabiliser son don aux « bonnes oeuvres « .
@David
Merci de ce message. Je pourrai désormais avoir la parole plus libre. Comme tu l’as compris, ce n’est pour moi qu’une pause, le temps d’y voir clair quant à la suite. Je crois, par ailleurs, que le PS n’a fini son congrès. Une bonne muflée – très largement anticipée au travers de la manoeuvre de Mélenchon (bientôt rejoint par Fabius ?) – devrait faire avancer la recomposition. C’est mon souhait le plus profond !
@Jérôme
Encore un grand, grand merci pour t’être prêté à cet exercice difficile sous les colibets de quelques simples d’esprit.
@Jon
Merci, sincèrement.
@Emmanuel
Il faut aussi que d’autres tiennent bon. Peut-être serai-je plus utile à l’extérieur, le temps de me refaire la cerise. ;+) Le temps des cerises en 2009 ? Merci à toi.
@Céline
Le blog continuera avec encore plus de liberté. C’est pas merveilleux la vie ! Quant à la suite, je crains qu’elle ne dépende de vous.
@Virginie
Bisous.
@Mickaël
La gauche a besoin aussi de gens de ta sensibilité. Pour moi, ce n’est pas la mort… politique. Tiens. Questel semblait hier soir très énervé de mes mots dont Jérôme s’est fait le porte-parole. J’ai toujours eu horreur des soldats, sauf quand ils étaient militaires. Je leur ai alors toujours trouvé des circonstances atténuantes.
NB Mes deux grands-pères de sang furent militaires.
@Philippe
Merci de cet humour nécessaire. Un sou, c’est un sou ! ;+) Sur le fonds, je crois que nous devons réenchanter la gauche. Le problème, c’est que ça urge !
Ca fait un petit moment que j’avais senti venir la mauvaise nouvelle, c’est bien triste Denis mais on ne peut que respecter ce choix (surtout moi, j’ai fais la même il ya 4 ans)
Alors bonne route j’espère que ton blog va rester actif, juste au niveau technique tu vas faire comment avec les noms de domaines « parti-socialistes.net » que tu as acheté et qui font parti du nom du blog aussi. ???
.. voilà déçu mais t’es un vrai mec de gauche alors on s’engueulera peut être encore mais au moins je te respecte pour les valeurs que tu portes cette fois t’es cohérent alors à bientôt..
@Mickaël
Merci de tout coeur de ce message.
Pour les noms de domaine, je vais les mettre en vente sur eBay.
je pense que tu t’etais trop investi et ton idéal socialiste comme celui de beaucoup de blogueurs de ce site
est tres elevé et souvent confronté à la triste réalité de l’appareil(ps meme local,sections etc) ,nous nous
usons face à la médiocrité des camarades qui suivent nos élus sans aucun recul et qui jettent les pierres
comme au temps reculés.
moi -meme je connais celà ;la section de pt audemer est tenu par JL DESTANS et je lui sers de
contradicteur mais hélas je suis mis au banc!bonsoir mrs les censeurs.
notre parti n’est pas au bout de ses surprises et tant que les bébés mitterandiens seront de la parti nous
serons des pestiférés et le retour au gouvernement n’est pas pour demain.
il est certain que beaucoup de nos élus se contentent d’etre des barons locaux avec un réseau de clients
qui érode jour apres jour le role du politique;néanmoins il nous faut résister pour offrir une autre perspective aux francais.
j’ avais pressenti au travers de tes blogs un certain désarroi mais j’espere qu’il sera de courte durée et il
existe d’autres voies, d’ autres partis ;je suis moi meme tenté mais je sais que tu seras dans les combats
futurs et tous les espoirs sont permis. tu es tout simplement un franc-tireur et ta seule erreur est d’ avoir
raison avant les autres
max de beuzeville
Denis,
Qu’ajouter à tous ces messages de rage et de tristesse authentiques? Quand j’ai découvert ton blog,j’ai tout de suite vu que quelque chose s’y passait.Pourtant éloigné de ta ligne politique et dieu sait que parfois tu m’as donné des crampes d’estomac…je n’ai jamais cessé d’éprouver un grand intérêt à parcourir ce qui est devenu pour un moi un espace irremplaçable d’expression politique.Là où la plupart des autres blogs du PS local(en dehors de deux ou trois)brillent par leur indigence,le tien a toujours su nous donner le goût de l’échange et du respect de l’adversaire.A tel point qu’il est devenu pour moi un rendez-vous impatiemment attendu,persuadé que je suis de toujours y trouver le sel de la réflexion collective.Merci aussi à tes amies(is) Céline,Virginie,Michael,Elodie,Alain,enfin merci à toutes et à tous pour votre ferveur assidue.Avec Denis , vous donnez aux internautes un bel exemple de démocratie politique.Vous remarquerez que je ne parle pas à l’imparfait.C’est tout bonnement que je peux pas croire qu’une expérience comme la vôtre puisse s’arrêter et laisser le champ à la médiocrité.
Très fraternellement Denis,à très bientôt,j’en suis persuadé. JPP
Salut Denis. Quand j’ai appris la nouvelle, une chanson m’est venue à l’esprit.
Voilà, c’est fini
On a tant ressassé les mêmes théories
On a tellement tiré chacun de notre côté
Que voilà, c’est fini
( téléphone – Voilà, c’est fini.)
Non, c’était pas réellement celle-là. Peut-être celle-ci :
Pars, surtout ne te retourne pas
Pars, fais ce que tu dois faire sans moi
Quoi qu’il arrive je serai toujours avec toi
Alors pars et surtout ne te retourne pas !
(Jacques Higelin – Pars)
Pas vraiment non-plus, même si La troisième phrase résume assez bien mon état d’esprit…
Je pensais à celle-ci
The show must go on
The show must go on
Inside my heart is breaking
My make-up may be flaking
But my smile still stays on
(En français :
Le spectacle doit continuer (bis)
A l’intérieur, mon coeur est cassé
Mon maquillage commence à couler
Mais mon sourire reste là.
Queen – The show must go on)
Voilà, une revue de presse musicale qui traduit un peu ce que je pense. Je suis à tes côtés quoi qu’il se passe. Je respecte ton choix. J’avais trouvé dans cette section un espace intellectuel, culturel et politique qui restera gravé. J’ai mûri politiquement et philosophiquement grâce à ce que tu as pu amené, ce que tu as pu m’amener. Un grand vide se fait. Je suis triste, révolté contre ces grandes pontes qui ne comprennent rien à rien, qui ont peur du changement ( se référer au Con-grés de Reims). ILS ont gagné un vide, une indifférence, une inertie face aux changements, ils se sont couverts de ridicule, je ne leur souhaite qu’une défaite, puissent-ils comprendre la cause….. Excuse leur, ils ne savent pas ce qu’ils font…..
Voilà, c’est dit. Je te laisse lire cette dernière chanson. De delerm….
Les gens qui doutent
Vincent Delerm
J’aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur cœur se balancer
J’aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer
J’aime les gens qui tremblent
Que parfois ils nous semblent
Capables de juger
J’aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté
J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons
J’aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas « comme il faut »
Ceux qui, avec leurs chaînes
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot
Ceux qui n’auront pas honte
De n’être au bout du compte
Que des ratés du cœur
Pour n’avoir pas su dire :
« Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur »
J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons
J’aime les gens qui n’osent
S’approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n’être
Qu’une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants
Ceux qui sans oriflamme
Et daltoniens de l’âme
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l’histoire
Leur rende les honneurs
J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons
J’aime les gens qui doutent
Mais voudraient qu’on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu’on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps
Qu’on leur dise que l’âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu’on les remercie
Qu’on leur dise, on leur crie :
« Merci d’avoir vécu
Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu’elles ont pu »
Grande claque dans le dos, mon ami….
Denis,
On pouvait être ou ne pas être d’accord avec certains de tes billets, mais ce qui demeure indéniable, c’est qu’à l’image du site « La TéléLibre.fr » … (toute proportion gardée), ton blog « Voie Militante », a su être l’un des aiguillons démocratiques maj »Eure » du parti que tu viens de quitter.
Je partage tout particulièrement l’une de tes phrases : « Concernant, notamment dans cette fédération, je parlerais davantage de joyeux imbéciles et de bien petites gens qui n’ont avant tout que le grand souci d’eux-mêmes ». S’il s’avère que l’on doit nous, militants de base, servir de marche-pieds à des cumulards avides de pouvoir, avec bien entendu, les émoluments qui en découlent, je me verrai dans l’obligation de partir à mon tour, plutôt que de « rouler » pour des arrivistes complètement déconnectés des réalités du terrain (la misère se voit sans lunettes suffit de vouloir la prendre en compte).
En ce qui me concerne c’est donc « Wait and see », car fort heureusement il demeure des socialistes de valeur, au sein de notre section, de notre fédération, de notre parti.
Je respecte ton choix, à l’instar de celui qu’a fait Bernard Bonnechère, et te souhaite sincèrement bonne route à gauche de l’échiquier politique, aux côtés de ceux qui souffrent réellement.
Chaleureuse poignée de main MONSIEUR Denis.
En référence au commentaire de Jérôme Pasco:
<>
Chamfort
« Questel semblait bien énervé » Si tu savais ce que je pense de tes actes et de tes mots, tu serai déçu.
Je m’en tape !
Pour le reste je crois sincèrement que le PS se remettra de ton départ…
Enfin, pourquoi J Pasco n’a pas lu la dernière phrase de ta lettre concernant JL Destans. Parce qu’il te désaprouve ou parce que le courage lui manquait ??
Amicalement à toi Denis!
C’est le seul mot « public « qui me vienne…
Mais nos routes finiront bien par se croiser à nouveau et sans doute nous dirons nous alors d’autres mots…
@Bruno
Je n’ai jamais compris ton comportement à mon endroit. A première vue, on pourrait y trouver beaucoup d’irrationalité. Les reptiles, ces ancêtres à qui nous devons tout !
@Gérard
Amicalement et à bientôt !
Oups !
En référence au commentaire de Jérôme Pasco:
« La calomnie est une guêpe qui nous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement, à moins qu’on ne soit sûr de la tuer, sans quoi elle revient à la charge, plus furieuse que jamais ».
Chamfort.
Salut Denis,
je n’ai pas envie de faire une oraison, je viens simplement te témoigner de mon amitié.
Une chanson m’est venue à l’esprit, je la met sur le site, ce sera mon commentaire :
Paroles ou lyrics de La vérité interprétée par Guy Béart :
Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié
D’abord on le tue
Puis on s’habitue
On lui coupe la langue on le dit fou à lier
Après sans problèmes
Parle le deuxième
Le premier qui dit la vérité
Il doit être exécuté.
J’affirme que l’on m’a proposé beaucoup d’argent
Pour vendre mes chances
Dans le Tour de France
Le Tour est un spectacle et plaît à beaucoup de gens
Et dans le spectacle
Y a pas de miracle
Le coureur a dit la vérité
Il doit être exécuté.
A Chicago un journaliste est mort dans la rue
Il fera silence
Sur tout ce qu’il pense
Pauvre Président tous tes témoins ont disparu
En choeur ils se taisent
Ils sont morts les treize
Le témoin a dit la vérité
Il doit être exécuté.
Le monde doit s’enivrer de discours pas de vin
Rester dans la ligne
Suivre les consignes
A Moscou un poète à l’Union des écrivains
Souffle dans la soupe
Où mange le groupe.
Le poète a dit la vérité
Il doit être exécuté.
Combien d’hommes disparus qui un jour ont dit non
Dans la mort propice
Leurs corps s’évanouissent
On se souvient ni de leurs yeux ni de leur nom
Leurs mots qui demeurent
Chantent « juste » à l’heure.
L’inconnu a dit la vérité
Il doit être exécuté.
Un jeune homme à cheveux longs grimpait le Golgotha
La foule sans tête
Etait à la fête
Pilate a raison de ne pas tirer dans le tas
C’est plus juste en somme
D’abattre un seul homme.
Ce jeune homme a dit la vérité
Il doit être exécuté.
Ce soir avec vous j’ai enfreint la règle du jeu
J’ai enfreint la règle
Des moineaux, des aigles
Vous avez très peur pour moi car vous savez que je
Risque vos murmures
Vos tomates mûres
Ma chanson a dit la vérité
Vous allez m’exécuter
Ma chanson a dit la vérité
Vous allez m’exécuter
@Max, Jean-Paul, Pierre et Bernard
Un merci. Un très grand merci de ce soutien qui m’oblige. N’ayez crainte. Je ne serai pas bien loin. Je crois que j’en serai encore plus efficace dans ce rôle de « mouche du coche ». C’est aussi cela le sens de mon départ.
Ca va bouger… Restez surtout en contact.
Ne jamais se décourager et continuer à porter les valeurs auxquelles on croit: tout est là.
Je sais que tu le sais.
Bien à toi.
André.
Je suis loin de regarder les sites en permanance. C’est pour cela que je tombe aujourd’hui sur cette nouvelle. Quel dommage ! Tu es jeune, il ne faut pas partir à chaque déception (s). Les Verts, moi aussi ils me tentent, mais là aussi tu risques de connaitre des déceptions et des colères… C’est ça, hélas la politique, c’est la recherche du pouvoir qui tue les faibles et les prétentieux. Enfin, bref, bon chemin et longue vie politique fructueuse. Et dis leur bien à tous que d’être élu à un poste politique, cen’est pas une récompense ou un honneur, c’est une charge. Il faut l’assumer dans le souci des autres.
@Legouy
Je ne vais pas chez les Verts. Mes 3 années au Parti Socialiste (dans la fédération euroise du Parti Socialiste) m’ont dégoûté à jamais d’une certaine forme de politique. Mon engagement chez Europe Ecologie m’a, en revanche, redonné goût à une autre forme de la politique. Désormais, je sais ce que je ne veux plus.
Merci de ton passage.
« … je sais ce que je ne veux plus » : mais que veux-tu ? Qu’imagines-tu comme nouvelle forme de combat militant – hors le circuit des partis ? Dans quel but ? Tiens-nous au courant des réponses apportées à ton questionnement – peut-être par les journées d’été de Nîmes ?
Nous en discuterons à Nîmes. J’y serai présent jeudi matin.
Je n’y serai malheureusement pas, mais j’attends avec impatience vos comptes-rendus et la confrontation de vos différents points de vue sur l’avenir de l’écologie !