Des nouvelles de la Fédération de l’Eure du Parti Socialiste ?
Par Denis


A tous les socialistes eurois dont je fus qui parcourent ce blog, je réitère tous mes meilleurs vœux.
Au jour d’aujourd’hui, le site Internet de la fédération de l’Eure du Parti Socialiste ne montre rien de ce qu’est la nouvelle équipe fédérale dont j’ai cru comprendre qu’elle comprenait des nouveaux tels que Christian Renoncourt, Anne Mansouret et Marc François et des anciens tels que François Charmot et Gérard Contremoulin. Yves Léonard, 1er secrétaire fédéral, a voulu une équipe resserrée qui, de fait, exclut tous les autres courants en dehors de celui de Laurent Fabius, d’Henri Emmanuelli et des futurs bientôt nouveaux mélenchonnistes (???). Pour rappel de la direction nationale du Parti Socialiste, Martine Aubry a su composer avec l’équipe de Bertrand Delanoë. Pas dans l’Eure.
Lors du dernier Conseil fédéral auquel je n’assistais pas pour cause de réunion de section et d’annonce de démission, Yves Léonard, 1er secrétaire fédéral, a curieusement repris une de mes expressions préférées (les militants peuvent le vérifier au regard de mes professions de foi). Il a parlé à plusieurs reprises de se remettre à produire. Si j’ai pu être utile à quelque chose durant 3 ans… On peut y trouver des tas de synonymes : réamorcer la pompe intellectuelle, travailler, communiquer, apparaître, tracter, se battre, combattre la paresse qui nous a envahis, MILITER… tout simplement.
J’ai curieusement une fâcheuse impression de déjà vu lorsque je suis entré au Parti Socialiste en octobre 2005 : celui d’une micro-société où le temps s’est arrêté. Mon oncle m’expliquait alors en 2005 que le Parti Socialiste était un parti d’élus et que je faisais un choix « surprenant ». Aujourd’hui, ils sont 40% à le composer. Ajoutons-y quelques salariés des collectivités locales de gauche et des retraités de ces mêmes collectivités. Et vous comprendrez tout le « drame » de la gauche politique dans ce pays.
Je me souviens de la manière inacceptable dont certains socialistes ont raillé d’autres jeunes socialistes, ces militants à 20 euros. Dans ce parti, n’est pas « camarade » qui veut !
Crédit photos : GM-Bois, Institut polaire, le Nouvel Obs
@Denis
je suis certain que de nombreux socialistes trouveront à redire sur ce billet. c’est un constat, triste constat
d’ailleurs en rien une critique.parcourant la blogosphère socialiste de l’Eure tous les soirs ;je suis au regret
de « moucharder »:mes petits camarades de l ‘Eure ne se sont pas mis au travail.,voir remis au travail.
les sites de la fédé de l’Eure et des différentes sections sont au repos.
les »vieux socialistess » sont en situation de rente et ils ne veulent en rien passer le témoin.ils en porteront la
responsabilité.on ne peut concevoir un avenir sans programme.il nous faut retrouver une idéologie.la lutte
des classes n’est pas un vain mot .nous l’avons tout simplement oubliée et le peu d’entre nous qui en faisait référence était raillé.l ‘avenir n’est pas radieux pour la gauche mais du travail et un retour à nos véritables valeurs sont le seul espoir de notre parti sinon nous serons dans l’opposition pour longtemps.
une opposition qui suffit à 40% de nos camarades excuses moi Denis de mes camarades.
max de beuzeville
@Max
Tout d’abord, tous mes voeux et surtout une bonne santé.
Ce qui m’effare, c’est le conservatisme qui règne dans ce Parti. Faut-il toujours se contenter de que l’on a dans le situation qui est celle de la la gauche politique par rapport à 2012 ? La politique, pour les socialistes français et eurois n’est qu’un mode d’accompagnement du temps qui passe. Dans ce cas, pourquoi ne pas faire du crochet ? ;+)
Ma conviction se renforce chaque jour que ce ne sont pas les socialistes qui concurrenceront Sarkozy en 2012. A la fois, d’ici là, beaucoup de choses peuvent se passer.