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Qui décide dans les dossiers de l’ANRU, comment la police dicte les règles ?

Par      • 4 Avr, 2011 • Catégorie(s): Evreux  Evreux    

Soirée débat

Animée par

Hacéne Belmessous

Vendredi 08 avril

à 20 h 30

 

Maison de quartier de la Madeleine – Salle N° 2

 

Qui décide dans les dossiers de l’ANRU, comment la police dicte les règles ?

 

Vous voulez savoir pourquoi tel immeuble  a été détruit, telle rue redressée, telle autre rétrécie, pourquoi  de nombreux arbres et les haies ont été supprimés, pourquoi le revêtement du sol n’est qu’en béton , pourquoi le quartier s’ouvre à tous les vents et regards.

 

Hacène Belmessous chercheur journaliste, auteur du livre Opération banlieues(1) décrit le rôle de la police dans les choix d’urbanisme .

Cela nous concerne à la Madeleine comme dans les autres quartiers ANRU….
Venez nombreux à sa conférence pour comprendre ce qui se passe dans nos grands quartiers de logements sociaux.

 

 

Hacène Belmessous sera également présent le vendredi 8 avril de 17h à 18 h30 à la librairie Gibert place Clémenceau pour la dédicace de son livre.(1) Édition La Découverte. Opération banlieues : Comment l’état prépare la guerre dans les cités françaises ?

 

Association des locataires de la Madeleine 10 rue Jean de la Bruyère 27000 Evreux contact messagerie cnl27]@orange fr

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Une Réponse »

  1. L’histoire d’un Grand Pari sur les salades environnantes.
    Comme Evreux par exemple.

    Ici, comme ailleurs, dès que vous trouvez une salade à point, et en n’utilisant que l’argent des autres vous ratissez large pour faire du neuf.

    L’étape 1 consiste à bien travailler la terre autour et d’y créer des zones franges bien désherbées de charges imposables.
    Pour cela vous faites une bouyglie bordelaise à coup de quille ou de treuil avec quelques notables partenaires.

    Ceci étant réglé, l’étape 2 sert à enlever les modestes vers des feuilles périphériques pour les remplacer par des asticots sociables de classe moyenne qui peuvent encore bouloter ici ou plus loin.

    A l’étape 3, vous travaillez les feuilles du centre en écartant les emplois administratifs et de santé du centre ville : Hôpital, chambre de commerce, EDF… Etc, pour les mettre en périphérie.

    Ainsi, le midi, les asticots, franchisés, Bouffent à l’O ou à la terrasse du Lac Do et font leurs courses au Carrefour de grandes compagnies qui ont le mérite de savoir s’afficher en grand: « C’est mieux, meilleur, plus beau, chez moi & moins cher ».

    A l’étape 4, vous enlevez les derniers vers du cœur en ne louant pas les appartements ou en augmentant les loyers. Les commerçantes s’affranchissent elles aussi : Elle sait faire, telle est conne, à Satiété générale, en Caisse d’Espagne…Etc. Les commerçantes indépendantes disparaissent.

    L’étape 5 consiste à embellir les feuilles historiques, à mettre un gros coût d’engrais « culturel » contemporain pour amuser la galerie : Feuilleball par ci, sauterelle balle par là, centrale de course d’escargots ailleurs, et un gros SMAC ! Sur chaque joue, plutôt que de rénover l’existant ou de bonifier les friches existants à moindre coût.

    A l’étape 6, Vous construisez une belle allée de jardin à 4 voies pour faire tourner plus vite les petites bêtes de chez elle au boulot sans marcher dans le centre de la salade tout neuf.

    Résultat : si vous faites partie des belles feuilles du centre bourgeois, vous bénéficiez d’un environnement de qualité, le fric vous permet d’aller voir ailleurs.
    Autour des grosses vertes modestement périphériques, c’est le désert culturel, le peu de fric gagné passe dans des déplacements quotidiens des asticots, boulot, dodo.

    Conclusion : Lors du précédant mandat, on nous a raconté des salades qui nous coûtent de plus en plus cher. Réagissez, Monsieur Le Maire, n’attendez pas qu’il nous reste que des racines pour nourrir nos enfants.