Un hydrocureur ou chronique de la folie des grandeurs ordinaire ?
Par Denis


Je n’ai pas pu assister à la réunion de la commission assainissement de l’Intercom du Pays Brionnais – qui se tenait vendredi soir – du fait d’une convocation reçue très tardivement dans ma boîte aux lettres. Or, à l’occasion de cette réunion, le vice-président, Yves Ruel, en charge de la compétence a proposé l’achat d’un hydrocureur pour un peu plus de 230 000 euros. Est-ce qu’une Intercom de 11 500 habitants a intérêt à investir une telle somme en pleine période de vaches maigres ? A ces 230 000 euros, s’ajoutent les coûts de fonctionnement et de maintenance, là où une location les prendrait en charge.
Sur la base d’un coût de location annuel de 27 500 euros pour un hydrocureur (hypothèse haute), cela représenterait déjà plus de 8 années d’amortissement. Je ne sais pas à combien peuvent s’élever les coûts liés à la maintenance et au fonctionnement d’un tel matériel. Mais l’horizon d’une dizaine d’années pour amortir un tel investissement semble-t-il une perspective raisonnable ? Ne vaudrait-il donc pas mieux songer à une location ? Je ne suis pas seul aujourd’hui à ne plus rien comprendre à la logique et à la vision clientéliste de la coterie qui prétend aujourd’hui gouverner aux destinées de l’Intercom du Pays Brionnais.
Dans la joie et la bonne humeur
Il y a quelques années, lors d’une réunion publique, le Président de la CCRCB avait proposé la mise en œuvre d’une pompe de relevage pour envoyer les eaux usées du Bec-Hellouin sur le plateau de Saint-Nicolas devant des villageois médusés. Ce qui est bien avec le progrès technique, c’est qu’il nous permet de rêver, même si nous n’en mesurons pas toujours bien toutes les conséquences financières.