L’UMP cherche à mobiliser la gauche
Par DiogAnti

La lecture du tract UMP distribué dans les boîtes à lettres de Bernay – et d’ailleurs sans doute – est pour les électeurs de gauche une invitation à se mobiliser pour contrer les offensives droitières conjuguées de ce parti et de celui sensé être situé encore plus à droite. Au recto, un carton rouge est adressé au gouvernement et au Parti socialiste mais cela nous incite plutôt à en donner un au candidat sortant UMP du canton de Bernay-Beaumesnil.
Le torchon en question n’hésite pas à reprendre les thèmes chers à l’extrême droite (immigration, fraudes sociales, assistanat … ). Voilà qui devrait faire réfléchir les citoyens ayant un tant soit peu de fibre sociale et qui comptent s’abstenir dimanche prochain. Pour les électeurs de gauche qui peuvent légitimement hésiter à voter pour le Parti socialiste au deuxième tour, le tract de l’UMP est une invitation à passer outre à ces hésitations.
Si les campagnes municipales bernayennes nous ont déjà habitué à des libelles fleurant bon le caniveau, avec ce dernier opus nous franchissons une étape supplémentaire en descendant dans les égouts. Bien que leurs noms ne figurent pas sur le tract, les candidats Bonamy et Branlot assument assurément la teneur du message puisqu’ils sont candidats sous la bannière UMP. Mais on est en droit de demander à tous les conseillers municipaux de la liste Maurey s’ils y adhèrent aussi.
C’est pour cela que s’est créé dans l’Eure un mouvement citoyen. Il offre une autre voie aux abstentionnistes.
Ce mouvement est bien ancré à Gaillon où Catherine Jaffrenou et Philippe Hachet se présentent sous la bannière « alliance citoyenne ».
Les élections ne sont pas réservées aux partis politiques; tout le monde peut faire acte de candidature. Plutôt que de vous abstenir, présentez vous.
Etrange à Gaillon, Le candidat divers gauche (?)Jean Luc Recher est abandonné par le PS (qui, honteux, ne présente pas de candidat) ainsi que par EELV.
Je suis d’accord, les seules perspectives honorables pour l’avenir ne sont pas à trouver dans le rapport proposé par les partis politiques actuels. C’est aux citoyens de reprendre l’initiative de la gouvernance locale.