Cantonales Bernay-Ouest : le beau score de Frédéric Delamare
Par Denis


Comme il fallait s’y attendre, Jean-Hugues Bonamy, le candidat UMP-Nouveau Centre (future ancienne UDF) a été élu conseiller général du canton de Bernay-Ouest avec un peu plus de 53% des voix. La participation aura peu évolué entre les deux tours progressant de 2 points pour se fixer à un peu plus de 33% des électeurs inscrits.
Plusieurs remarques s’imposent.
Le score de Jean-Hugues Bonamy, le candidat d’Hervé Maurey et de la droite, n’aura progressé que de deux points entre le 1er et le 2e tour. Et par rapport à l’élection d’Hervé Maurey en 2004, la droite régresse de près de 5 points au 2e tour.
Les soutiens de Corinne Morin et de Pascal Ditsch, candidats au titre du Front de Gauche, auront permis à Frédéric Delamare de faire le plein des voix à gauche.
Comme il fallait s’y attendre, Philippe Raviart devenu gaulliste et adhérent du MRC, au vu d’un commentaire publié dans ce blog, n’aura appelé à voter pour aucun des deux candidats. Face à une droite qui fait le choix de la liquidation des réalisations du CNR, c’est sa bien curieuse nouvelle idée de la France ! Et, dans ce contexte, il est fort probable que la grande majorité de ses électeurs se soient reportés au second tour sur le candidat de la droite.
Comme je le faisais observer la semaine dernière, les électeurs du Front National auront voté cette fois majoritairement pour la gauche au second tour de l’élection.
Je salue, enfin, le score tout à fait remarquable de Frédéric Delamare qui consolide au travers de ce score son implantation locale. Je regrette toutefois que le candidat de la gauche, sur les conseils de socialistes qui n’ont toujours pas compris que la logique d’Epinay était morte et enterrée, n’est pas cherché le soutien officiel du Modem et de sa représentante euroise, Danièle Jeanne. Ce canton de droite et de centre droit ne peut pas être gagné à gauche.
très bonne conclusion ,ce qui aurait permis de préparer le second tour des régionales en créant un élan , mais quand on voit la composition de la liste socialiste , on devine les lourdeurs de l’appareil.
On n’a jamais que ce qu’on mérite.
La véracité, jamais remise en cause, des proverbes populaires trouvent ici tout leur echo.
50% des jeunes au chomage dans le coin …
La prochaine fois, on prend les mêmes et on recommence ?