Un costard pour l’hiver
Par Denis
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19 Juil, 2013 • Catégorie(s):
Mémoire
J’ai toujours eu du mal dans le quotidien avec…
Les poissons rouges,
L’odeur de l’eau croupie de l’aquarium,
Un chien dans la maison,
Chérie FM,
Les séries télévisées,
Kamel Ouali et ses opérettes à deux balles,
Marc Lavoine, « chanteur » pour midinettes décrépies,
Les désodorisants et parfums à la vanille et au caramel,
Les mégots de gauloises blondes jetés nonchalamment dans la rue,
La porte des toilettes restée ouverte,
Les rots à table (1),
Le pet du matin,
Les personnes qui ont du mal à lire une carte,
L’odeur mélangée de vin rosé et de tabac,
Les bonbons et le dentifrice à la menthe chargés de couvrir une haleine de cendrier,
Les parfums chargés de couvrir de bien mauvaises odeurs, en général,
Le fait de touiller un yaourt compulsivement,
La vulgarité et la perversion,
Les godemichets,
Les jouets en plastique,
Les adultes manquant de conversation, d’autonomie et de raison pour qui la vie consiste à regarder le temps qui passe et accessoirement se regarder le nombril.
(1) Je pense à mon arrière-grand-mère Victoire que d’aucuns n’hésitaient pas à qualifier de « salle bonne femme ». Il peut aussi arriver qu’on le devienne sans s’en rendre compte.
Ah ! Ah ! Ah ! La photo du paquet de clopes me rappelle un courriel hier d’un vieux copain, grand fumeur devant l’Éternel, qui suggérait de mettre sur les paquet « L’État tue ».
Il est au moins aussi acharniste que moi, dans un genre différent. (oui, c’est la bonne orthographe)