Ce que nous sommes devenus ?
Par Denis
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12 Mai, 2014 • Catégorie(s):
Informatique et Internet
Les jeunes adultes que nous formons en universités, en écoles d’ingénieurs ou ailleurs ne sont que le triste reflet de ce que nous sommes devenus. A l’image de leurs aînés, ils ne recherchent que deux choses : un métier facile avec de nombreux avantages ; l’argent, la femme, le chien et la voiture qui vont avec.
Le cyberglandage sera le genre humain ?
Le secteur de l’informatique est devenu – hélas – une de leurs zones d’amerrissage favorites. Afin d’éviter une catastrophe collective, les écoles qui leur font payer cher un bout de papier en guise de diplôme sont peu regardantes sur les tests bidonnés qu’elles leur font passer. Incapables de se concentrer plus de 15 minutes, ils n’ont de cesse que de zapper sur leurs mobiles, tablettes ou ordinateurs portables, en train de jouer, de regarder des séries qui leur laissent beaucoup de temps de cerveau disponible ou encore de cyberglander en pauvres hères des temps modernes qu’ils sont devenus. Certains parlent alors de curation, là où d’autres se curent le nez.
Produire par copier/coller ?
Faut-il parler de leurs rapports que leurs maîtres de stages complaisants sont obligés de leur susurrer, incapables qu’ils sont devenus d’écrire une phrase sans qu’ils l’aient copiée/collée à partir de leur moteur de recherche préféré ? Faut-il parler de leurs mémoires, de leur code produit qui ne sont que des opérations de raboutage et de compilation à partir de la production des autres dont ils ne comprennent même pas le sens ? Ils ne sont plus capables de rédiger et encore moins de penser par eux-mêmes.
Un appareil à fabriquer des cons ?
Nous sommes en face d’une catastrophe collective dont nous n’avons aucune idée de là où elle nous entraîne. 11e en terme d’emploi informatique en 2010, la France n’apparaît même plus dans les 20 1ers pays exportateurs. Sans capacité de produire des logiciels, qu’en sera-t-il de notre pays dans 20 ans ? Il serait temps d’arrêter de se gaver et de se satisfaire, comme nous le faisons, à fabriquer des cons à très vil prix.
Cornelius semble effondré à la lecture du papier placé en vis-à-vis,
moi aussi d’ailleurs!
Pourquoi paraître parler du monde ambiant et de la fraction étudiante de celui-ci,
alors qu’il ne s’agit que d’une auto-critique qui devrait mieux parler à la 1ere personne.
Au suivant!
Quelle prétention !