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Franck Lepage déconstruit la novlangue politique, avec humour !

Par      • 29 Avr, 2013 • Catégorie(s): Humour  Humour    
 

 Franck Lepage démonte avec humour le discours politique.

La langue de bois

L’Europe

 

Sources: Wikipédia / Crédit photos : Philippe Sage

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4 Réponses »

  1. J’aime beaucoup Frank Lepage… même si je ne suis évidement pas toujours d’accord avec lui. La dernière phrase où il se plaint de la fin du CDI est symptomatique d’un mode de pensée dépassé. La fin du CDI est au contraire une chance pour les travailleurs. Il faut simplement s’assurer que les conditions sont réunies pour éviter les peurs existentielles.

  2. @Kelson

    CDD ou CDI la n’est à mon avis pas vraiment le problème. Dans mon premier emploi un de mes collègues qui avait commencé à travailler dans les années 70 me disait que durant cette période il lui fallait moins d’une semaine pour trouver un nouveau boulot. Il ne savait même pas si il avait un CDD ou CDI et s’en moquait

    Etre au chômage puis au RMI est à mon avis plus qu’une simple peur existentielle. Je viens d’avoir hier des nouvelles d’un ami, 53 ans, ancien ingénieur technico-commercial, qui ayant épuisé ses économies est retourné vivre… chez ses parent. Vivre avec 480 € / mois de RMI lui était impossible. Il faut comprendre les gens qui s’accrochent au CDI , en plus avec un CDD il est très difficile d’emprunter.

    Alors le CDD c’est comme les chaises musicales, on enlève les chaises (emplois) au fur et a mesure et il devient de plus en plus rare pour chaque danseur (chômeur) de s’asseoir.

    Le problème c’est la pénurie d’emploi pas le type de contrat.

  3. @Yann

    Être au chomage puis au RMI, c’est en-effet être en difficulté. C’est une minorité de la population active. Par contre, la majorité travaille bien avec cette peur (je ne parle même pas des travailleurs pauvres). C’est cette peur qui explique probablement la nostagie du CDI que l’on voit exprimée par Franck Lepage. De nouveau, la peur est mauvaise conseillère.

    Contrairement à toi, je considère la pénurie d’emploi *rémunérés* comme une chance incroyable. La réduction des contingences est ce à quoi nous aspirons tous, les forces actives travaillent à cela depuis des siècles et des siècles.

    Le problème est qu’une frange toujours plus importante de la population n’a pas de quoi vivre alors que la richesse produite est plus importante que jamais auparavant (x3 en France par rapport aux années 1970).

    Seul un découplage plus important entre revenus et travail est en mesure d’apporter une solution à notre équation.

  4. @Kelson

    Sur le fond je suis d’accord, une sorte de revenu universel de base. Reste la phase de transition qui s’avérera pénible, on peut faire confiance aux humains pour en rajouter une couche dans la perversion et peut être l’horreur :-) le monde pacifié n’est jamais certain, le monde à la Mad Max est très possible.